Dans le cadre du Warzone MetalFest vs. 6K Fest, Metal Overload a pu échanger quelques mots avec Rok, le chanteur du groupe de slam Within Destruction qui nous vient tout droit de Slovénie.
Pouvez-vous nous présenter le groupe en quelques mots?
Ouais. Donc, nous sommes Within Destruction, nous venons de Slovénie et nous jouons depuis huit ans maintenant.
Et comment définiriez-vous votre son?
Nous nous définissons comme un groupe de slam, car beaucoup de gens nous qualifient de cette façon. Les gens aiment le slam. Nous ne sommes pas un si gros groupe et cette étiquette nous donne plus de promotion.
Que pouvez-vous me dire à propos de la « slam police »?
C’était en fait une blague que notre batteur a postée, je ne sais pas il y a peut-être deux ans, et ça a fait effet « boule de neige » et on a fait un clip vidéo à ce sujet. C’est ensuite devenu mainstream et viral et ça se passe bien pour nous jusqu’à présent.
Qu’est-ce qui vous inspire pour créer votre musique et vos clips vidéo?
Tout d’abord, pour la musique, ce qui nous inspire, je ne sais pas. Nous essayons simplement de choisir les meilleures parties de chaque genre, de les mélanger et de faire de la musique assez bien structurée.
Pour les clips vidéo, nous voulons plutôt faire le contraire de ce que font la plupart des groupes de metal. Nous voulons simplement faire quelque chose de différent, quelque chose d’agréable, d’amusant parce que nous ne voyons pas l’intérêt de faire de la musique si nous ne pouvons pas nous amuser. Nous réfléchissons ainsi : « Oh, devrions-nous faire ceci ou cela ? Cela semble amusant. Ouais, faisons cela. » Et on y va.
Que pouvez-vous me dire sur votre album « Deathwish »?
Oui, « Deathwish » était un très long projet. Nos deux guitaristes n’écrivent pas de musique, nous avons donc dû trouver un nouveau guitariste pour écrire la musique pour nous et cela a pris un certain temps. Une fois que nous l’avons trouvé, cela m’a pris environ une demi-année, voire plus, pour écrire et tout enregistrer. C’était donc un processus assez long, mais c’était du temps bien dépensé. Je pense que nous avons fait du très bon travail.
Quels sont vos plans pour 2019?
Aujourd’hui est la dernière date de notre tournée européenne, après quoi nous rentrerons chez nous pendant un mois. Et puis, en avril, nous ferons une tournée aux États-Unis avec « Lorna Shore », « Bodysnatcher » et « Enterprise Earth ». Après cela, nous avons quelques spectacles exclusifs à travers l’Europe.
Nous allons faire quelque chose en Slovénie, un petit festival et après cela, nous allons commencer à enregistrer notre nouvel album, qui sortira probablement l’année prochaine.
Quelle serait la tournée de vos rêves ? Avec qui et où ?
C’est une très bonne question. Le problème, c’est que nous essayons en quelque sorte de nous éloigner de la scène métal. Je veux dire, évidemment ce serait génial de tourner avec de grands groupes comme Whitechapel, Oceano, Despised Icon ou quelque chose comme ça. Mais nous essayons en quelque sorte d’incorporer différents genres dans notre musique et peut-être que nous allons essayer de faire une tournée avec Ghostmane ou quelque chose du genre. Ghostmane est une sorte de musique entre le rap et le métal et nous essayons d’incorporer une partie de ce rap dans notre métal, alors nous pourrons peut-être créer un pont entre ces deux styles et peut-être que nous pourrions faire des tournées avec de tels groupes .
Quelle est la chose la plus folle qui soit arrivée en tournée?
La chose la plus folle qui m’est arrivée est qu’une fille a tatoué mon nom sur son corps.
Qu’avez-vous ressenti à ce sujet?
Je ne sais toujours pas ce que je ressens à ce sujet. C’était assez fou.
Je vous laisse les derniers mots de cette interview.
Continuez à écouter de la musique métal, soutenez la musique métal, achetez du merch pour les groupes. Et oui, gardez la scène métal en vie. C’est tout.