La sixième édition du Fertois Metal Fest s’est déroulée les 31 août et 1er septembre derniers sur les bords de la Marne, à la Ferté-sous-Jouarre précisément. Durant tout le weekend, ce sont en tout dix-huit groupes qui se sont succédés sur les deux scènes de ce festival désormais incontournable en région parisienne pour les amateurs de metal. Pour cause de départ en vacances, je n’ai participé qu’à la première journée, le samedi 31 août. Et oui, pendant que certains reprenaient lentement le chemin de l’école, d’autres se prélassaient au bord de la piscine. La vie est injuste.
Pour ce premier jour, c’est une affiche éclectique et internationale qui nous est proposée. On peut ainsi se défouler les cervicales sur du metalcore avec les deux groupes remois Inward et Protogonos, pogoter sur le heavy thrash de Rankken eux aussi venus de Reims, jumper sur le punk rock des parisiens de We Were Sly, se délecter des lignes mélodiques des franciliens d’Orkhys et Asylum Pyre, apprécier le hard rock des parisiens de Charcoal et des espagnols de Jolly Joker, prendre une dose de metal indus à l’italienne par Octo Crura et garder la banane avec la touche d’humour made in Paris de Princesses Leya.
J’arrive sur les lieux un peu avant le premier concert. C’est Inward qui ouvre le Fertois Metal Fest cette année et je suis impatiente de découvrir ce quintet dont j’entends parler depuis quelques mois maintenant. Il est tôt en ce tout début d’après-midi mais le soleil est au rendez-vous, ce qui pourrait convaincre les derniers indécis. Ça bouchonne pas mal à l’entrée malgré un flux raisonnable. On prend son mal en patience, et les photos étant autorisées sur toute la durée des concerts (quel bonheur !), je n’ai pas de raison de me presser plus que ça. Une fois mon pass photo récupéré, direction la Furious Stage où Inward a déjà commencé à mettre l’ambiance.
Les deux scènes du Fertois Metal Fest sont bien équipées, que ça soit en termes d’espace, de son ou de lumières. C’est une véritable armée de bénévoles au t-shirt orange qui entourent les organisateurs pour s’assurer que tout le monde passe un bon moment. Les artistes semblent être chouchoutés et le public n’est pas en reste (il y a même des crêpes !!!). Si on devait résumer le festival en un mot, ça serait “convivialité”.
Une quinzaine d’exposants sont aussi de la partie. Bijoux, vêtements, tatouages, dessins, disques, sculptures … bref, une belle brochette d’artisans présentent leur travail accompli. Une tombola permet à quelques chanceux de remporter des lots proposés par les exposants ainsi qu’une belle guitare.
Durant toute l’après-midi, le show est assuré avec brio tantôt sur la Furious Stage, tantôt sur la Monsters Stage. La diversité des styles proposés par les dix groupes rend le festival d’autant plus attrayant, bravo pour cette affiche. Je ne connaissais qu’Orkhys et Asylum Pyre que j’ai toujours grand plaisir à retrouver au fil des années, mais les huit autres formations ont toutes su m’interpeller à leur manière. Mention spéciale à Charcoal avec une arrivée on ne peut plus remarquée en char d’assaut.
En fin de journée, la météo devient incertaine et la pluie se met sérieusement à tomber lorsque Princesses Leya entre en scène. Bon nombre de festivaliers ne se laissent pas impressionner et le parvis de la Furious Stage est encore bien occupé. Les averses n’auront pas eu raison de la bonne ambiance du Fertois Metal Fest et malgré la pluie et l’heure tardive, les Espagnols de Jolly Joker clôturent cette première journée devant un public conquis.
Cette sixième édition ressemble donc à nouveau à une franche réussite (paraît -il que la septième serait d’ores et déjà sur les rails). Un grand merci à l’orga pour l’accréditation, des conditions comme celles-ci en tant que photographe, c’est juste royal ! On a désormais hâte de découvrir l’affiche du Fertois Metal Fest #7.