Le « Dancing In the Dark Tour » de Beyond The Black a débuté le 5 avril à Munich et prendra fin le 27 avril à Oberhaussen. Entre temps, nous avons eu la chance de les avoir à Paris le mardi 16 avril, au Trabendo, pour un concert sold-out. Merci à Veryshow pour l’accréditation.

Sur cette tournée, ce sont les espagnols de Ankor qui assurent la première partie. Le style est assez différent mais complémentaire.  Exceptionnellement à quatre sur scène sans leur bassiste, Ankor n’a aucun mal à investir les lieux. Dès le début du show, le public se montre déjà participatif et le set de quarante minutes passe très rapidement. La dernière partie du concert est marquée par un solo de batterie fougueux qui ne laisse pas la foule indifférente. Les espagnols seront de retour en France cet été sur le Kave Fest et le Hellfest.

Après une courte pause le temps du changement de plateau, l’intro de Beyond The Black retentit dans la salle avec près de quinze minutes d’avance sur le running order. La scène est cachée par un immense rideau noir et on distingue les ombres des musiciens sur les accords de « Dancing In The Dark ». Le rideau finit par tomber sur le début de la chanson, laissant apparaître une scène parée de grands écrans lumineux. Le Trabendo est bondé et on sent que Beyond The Black était attendu de pied ferme. Jusqu’au bout de la salle je vois des yeux pétillants profitant de chaque seconde du concert. Une pause acoustique est proposée sur quelques morceaux. Pour l’occasion, Jennifer Haben fait un saut au beau milieu de la salle, juste à côté de la console, pour une interprétation chant/piano de « Wide Awake ». Elle est ensuite rejoint par le guitariste Chris Hermsdörfer pour un medley et terminera cet interlude avec une version multi-voix de « I Remember Dying ». Un moment suspendu dans le temps.

Au total, c’est un concert de près d’une heure quarante qui est offert ce soir aux fans de Beyond The Black. Dix huit titres sont joués, une belle performance ! Seule ombre au tableau pour ma part, le son est saturé en basses fréquences quand on s’éloigne de la scène, à tel point qu’on ne distingue quasiment plus que la grosse caisse sur les passages où la double pédale tabasse. Vraiment dommage parce qu’en terme de lights par contre, rien à redire, les jeux de lumières et les écrans à LED imposent des ambiances différentes selon les titres, visuellement c’est top !

Ankor

Beyond The Black