Bonjour, comment allez-vous ? Qu’est-ce que cela vous fait de revenir sur Liège pour le Warzone Metalfest vs 6K Fest ?

Alex Houngbo, Sydney Taieb & Julien Harp :

Bein c’était assez accueillant quand même. Très accueillant même.

C’est très agréable, je pense qu’on a passé tous un bon moment sur scène. On n’en a même pas reparlé entre nous d’ailleurs, on n’a pas eu le temps. On a juste bu un coup, on a trinqué; c’est tout ! On en est là quoi ! On descend de scène. On a couru sur le matos pour le démonter. En tout cas, super accueil ! On a senti que les gens étaient au taquet. Liège : très bon public ! Y avait plein de gens pour nous aider à installer et à monter.


Vous avez accueilli un nouveau chanteur récemment Julien Harp, comment cela s’est-il passé? Où l’avez-vous rencontré?

Sydney Taieb :
Oui ça fait longtemps qu’on se connaît sans se connaître. On se connaît de la scène et il jouait avec un groupe qui s’appelle « Checkmate » puis il a joué avec un autre groupe qui s’appelle « Deep In Hate ». Et puis sur la scène française tous les groupes se croisent un peu à un moment ou un autre. Et puis même on allait à des concerts où on se croisait : « Ah ! Comment tu vas mec ? « . Au fur et à mesure des années, on a appris à se connaître un peu comme ça.

Julien Harp :
Bah ouais, « Checkmate » a splitté et je suis rentré dans « Deep In Hate ». Deep in Hate, ça a splitté et je suis rentré dans Atlantis concrètement ! [Rires]
A chaque fois, ça s’est goupillé de sorte que j’enchainais sur un autre groupe donc…

Sydney Taieb :
Notre précédent chanteur, Antoine, nous a annoncé qu’il quittait le groupe fin 2017 je crois. Mais il nous a dit « Voilà les dates qui restent on les fera ensemble. Je ne vais pas vous laisser en galère le temps que vous fassiez une transition. Moi j’ai envie de passer à autre chose dans la vie. » Du coup, il a eu des absences, plusieurs absences et on a eu plusieurs chanteurs de session. Il y a une date à l’Euroblast en Allemagne le festival où on n’avait pas de chanteur.

On a demandé à Julien, on lui a dit « Voilà on n’a pas de chanteur. Est ce que tu es disponible? » Il avait encore Deep In Hate mais là il était dispo. Donc on a fait quelques répétitions et il a bossé le set. On a fait la date : c’était super bien. On s’est bien amusé; on s’est bien entendu . Sur scène, ça le faisait et notre ingé son nous a dit :  » Ah ouai ! Ca le fait vraiment bien ! Ca marche bien. » Donc on a proposé à Julien :  » Voilà ! Est-ce que ça te tente de rejoindre l’aventure? » Et il nous a dit « Je ne sais pas. Avec Deep In Hate : c’est chaud. J’ai mon boulot, j’ai un groupe … »

On a refait d’autres dates avec d’autres chanteurs de session. On a vraiment fait l’intérim avec tous les potes qu’on connaît.

Et puis au bout du compte, Julien est revenu vers nous et il nous a dit « Bein voilà avec « Deep In Hate » : Ca split ! Donc si vous êtes toujours chaud. Je suis partant! » Donc on a fait :  » Vas-y go mec ! »

Alex Houngbo :
Donc du coup il est là ! [Rires]


Pourriez-vous nous en dire plus sur « Barton’s Odyssey »? Sur cette histoire, aventure?

[Rires]

Sydney Taieb : Ca, c’était la question pour Antoine!

Alex Houngbo : C’est lui qui en parlait vachement bien!

Sydney Taieb :
La thématique et tout ça, ça sort des méandres de sa tête. Qu’est ce que je peux t’en dire de ce que j’ai retenu, il y a beaucoup de choses qui sont vraiment dans sa tête …

Dans les grandes lignes, c’est un concept d’album où on a un personnage qui s’appelle Otis Barton et qui descend dans les profondeurs pour retrouver son ami, collègue, comparse, William Beebe qui est présent sur notre premier album et qui est aussi un concept album. Il descend dans les profondeurs sauf qu’il va retrouver la batisphère crachée. Ce qu’on voit sur la pochette de l’album d’ailleurs.

Il ne retrouve pas évidemment William Beebe mais il va se retrouver confronté à une espèce de force un peu éthérée qui serait possiblement Gaïa l’esprit de la Terre et qui va lui donner un message et qui va lui dire : « Voilà tu es l’héritier d’un nouveau monde où les terres vont être englouties par les eaux. Toute forme de vie va disparaître. Il va y avoir le début d’un nouveau cycle sur terre. » En gros, l’idée générale : c’est la fin d’un cycle, le début d’un autre et un changement par la destruction mais pas du côté : détruire, mort, etc… C’est plutôt dans le renouveau ou mieux changer les choses et repartir à zéro. Voilà l’idée c’est ça. T’as un message à transmettre à l’humanité qui va rester là.

Le peu d’humain qui va rester. C’est que vous avez fait votre temps et que maintenant il faut passer à autre chose. C’est l’acceptation en fait.


Pourquoi avez-vous décider de faire 3 parties pour le chapitre « Barton’s Odyssey »?

Alex Houngbo :
Eh bien c’est parce que… A la base, quand j’ai composé Upwelling, Part 2″, je me suis dit que ça serait un super morçeau et que ça serait vachement bien qu’il y ait un autre morceau avant et que cela s’enchaîne en fait. J’avais juste l’enchaînement des deux morceaux mais le premier n’était pas encore écrit. Après l’avoir écrit, on a remarqué que ça collait bien niveau esprit niveau son et au niveau de ce qu’on voulait faire. Donc on s’est dit : « Bein en fait on va lier les morceaux et on va faire un truc homogène »

Sydney Taieb :
Du coup, l’écriture du texte a été liée aussi à l’esprit de Part 1, 2 et 3. « Upwelling » : c’est la montée des eaux et donc là on est vraiment dans le vif du sujet.


Pourquoi avez-vous pris le choix de ne pas publier la chanson « Upwelling part III » sur un album?

Sydney Taieb :
Initialement, c’était un morceau qu’on avait dit : « On va garder la partie 3 pour une release japonaise. Si jamais on a la possibilité de faire une sous licence au Japon comme on a fait pour le premier album ». Celui-ci était sorti au Japon avec une sous licence et quand le label nous a dit : « Il faut des morceaux bonus pour la version japonaise. » On a pris des morceaux d’un ancien EP: l’EP précédent.

On s’est dit : « Les gens ne vont pas connaître forcément. » Donc on a pris deux titres mais on avait pas du tout prévu de morceaux bonus. Mais là ce coup-ci on a prévu sauf qu’on n’a pas eu de sous license au Japon. Donc le morceau est resté sous le coude, comme ça, tout le temps. Quand Julien est rentré dans le groupe, c’était l’occasion de présenter Julien et notre nouveau guitariste : Julien lui aussi. On a aussi switché de guitariste. On a un guitariste qui est parti. Et du coup, on avait un line-up qui était tout neuf et un morceau qui n’était pas sorti donc il y avait un truc à faire pour clore le chapitre « Barton’s Odyssey ». On a donc réenregistrer la voix de Julien sur le morceau parce qu’on avait encore toutes les pistes éclatées.

On a sorti le morceau, on a fait un clip et on s’est dit  » Vas-y, on a un petit peu de moyens, on va essayer de faire un truc bien ! »


Je suis choqué par la beauté de vos visuels (album, merch), de qui proviennent-ils?

Alex Houngbo :
Pour tous les visuels, c’est Par Olofsson. Il est suédois. Il fait aussi des pochettes pour « Immortal », « Psycroptic », … C’est quelqu’un qui a une patte graphique qui est monstrueuse. C’est vraiment hyper beau ce qu’il fait. Il commence à faire vraiment beaucoup beaucoup de trucs pour beaucoup de gens. On s’est dit « Waah, c’est trop bien ! ».

Donc le premier album, on l’a fait avec lui et le deuxième album : on a fait la même chose, on est allés sur la même lancée pour avoir une charte graphique qui se tienne.

MOI : Je suppose, donc, que l’objectif serait peut-être d’essayer de continuer avec lui pour le prochain album ?

Alex Houngbo : On ne va pas trop donner nos cartes maintenant mais c’est une possibilité.

Sydney Taieb :
Là il est pas question de faire un troisième épisode. On part sur une nouvelle histoire totalement. C’est Julien qui va écrire les textes et l’idée n’est pas de prendre le relais d’Antoine. C’est de faire son truc à lui.

Mais il est possible qu’on rebosse avec Par Olofsson. Parce que ça se passe toujours bien et qu’il fait du super boulot. Voilà, c’est déjà pas mal!


Vous êtes actuellement en train d’enregistrer un nouvel album, pouvez-vous nous en dire plus ? (une date de sortie,…)

Alex Houngbo : Alors enregistrer…

Sydney Taieb :
On est en phase de pré-production : on l’a pas enregistré. On l’enregistre chez nous pour l’instant. On fait les préproductions, on réécoute ensemble et ça nous permet aussi de voir ce que ça donne un petit peu en vrai et puis de faire de l’arrangement dessus.

Là, pré-production jusqu’à cet été sans doute.

Et après on passera à l’enregistrement …

MOI : Une idée peut être de quand il pourrait être là ?

Alex Houngbo & Sydney Taieb : On va dire début 2020 .. Quelque chose comme ça … C’est ce qu’on aimerait.


On arrive à la fin de l’interview. Auriez-vous un message à faire passer à nos lecteurs ?

Alex Houngbo :
Merci d’avoir lu cette interview. On est vachement réactifs sur les réseaux sociaux, sur pleins de choses, sur les échanges, tout ça…. Donc qu’ils n’hésitent pas à communiquer avec nous ! On aime bien communiquer, relayer des choses… Des fois il y a beaucoup de gens qui font aussi des covers et qu’on relaie … N’hésitez pas donc à nous suivre sur Instagram, Facebook, Youtube, Spotify …

Sydney Taieb :
Y a peut-être un truc à ajouter : c’est que je pense qu’avoir un groupe de metal en France c’est vraiment compliqué ! Du coup, aller plutôt dans les remerciements aussi. Remercier les gens qui nous suivent et qui nous soutiennent depuis le début. Et en fait c’est un peu grâce à eux qu’on arrive à trouver la force de continuer parce qu’il y a vraiment mille raisons d’arrêter tellement c’est dur de joindre les deux bouts. Donc voilà, merci à eux je pense que s’il n’y avait pas le public, s’il n’y avait pas les gens qui venaient nous voir à la fin des concerts au merch ou qui envoyait des messages tout au long de l’année… On a plusieurs messages par semaine de gens des quatre coins du monde qui nous disent : « C’est mortel. J’ai hâte d’entendre l’album suivant! »

Alex Houngbo & Sydney Taieb :
Je pense que c’est vraiment ça qui nous donne envie d’aller plus loin… D’où le fait de venir communiquer avec nous parce que c’est ça qui nous donne de la force.


Un concours est organisé en ce moment sur notre page facebook, n’hésitez pas à y participer afin de gagner une affiche signée par tous les groupes du Warzone Metal Fest vs 6K Fest dont Atlantis Chronicles…


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