Pour terminer l’année en douceur, je vous propose une chronique de l’un de mes coups de cœur de 2021, Black Cosmic Elements, le premier album d’Aran Angmar.

Black Cosmic Elements est sorti au printemps dernier sous le label français Time Tombs Production. Ce n’est donc pas vraiment une nouveauté, mais si tu es passé à côté, je ne pourrais que te conseiller de lui consacrer un peu de temps.

Il s’agit du premier album d’Aran Angmar, un trio black/death metal qui a vu le jour courant 2019. Les membres du groupe ne sont pas inconnus de la scène metal : les parties vocales ainsi que certaines parties de basse sont assurées par Lord Abagor, qui officie notamment dans Saille et que j’avais pour ma part découvert dans Dunkelnacht il y a quelques années ; à la batterie on retrouve Michiel Van Der Plicht, également batteur pour Pestilence et qu’on a pu voir sur scène avec Carach Angren ; Maahes, quant à lui, s’est chargé des guitares et de la basse, ainsi que de la production de l’album en coopération avec Roberto Priori.

Aran Angmar band

Enregistré à Bologne en Italie, Black Cosmic Elements est un album assez court puisqu’il ne contient que sept titres pour environ trente minutes de musique. Pour autant, le format est parfaitement adapté pour découvrir le groupe et si, comme moi, tu n’es pas habitué au black metal, tu n’auras pas le temps de te lasser, juste d’apprécier. Pour ma part, j’ai pris une claque dès la première écoute, transportée de suite par l’univers mélo-dark d’Aran Angmar. L’album attaque fort d’entrée de jeu avec Sovereign qui te saute à la gueule dès les premières secondes. Ce titre restera mon préféré même après plusieurs mois d’écoute. En milieu de parcours, Portals To The Universe est un interlude instrumental de deux minutes qui marque une petite pause tranquille avant de reprendre un rythme soutenu sur les deux excellents derniers titres : The Scion et Black Cosmic Elements.

Black Cosmic Elements

Au niveau du son, Black Cosmic Elements est un disque de qualité qui a semble-t-il été travaillé dans le détail. C’est propre et distinct, chaque instrument est mis en valeur, bref rien ne vient polluer l’écoute des mélodies occultes d’Aran Angmar. On peut donc féliciter Giuseppe Orlando pour le mix et le mastering aux petits oignons.

Parmi les influences de cet album, on citera Dissection, Mayhem ou encore Dark Funeral. Aran Angmar propose un black/death metal très mélodique qui le rend accessible à un large public tout en satisfaisant les connaisseurs du genre. La voix de Lord Abagor est tout de suite identifiable et se plaît à merveille sur le gras des guitares de Maahes et les nombreux blast beats de Michiel Van Der Plicht.

Black Cosmic Elements se positionne donc parmi mes pépites de l’année 2021. Aran Angmar a construit son propre univers au travers des sept titres qui composent l’album. Un projet prometteur sur lequel on garde un œil.

Assez parlé, il est temps de passer à l’écoute. Accroche toi bien et savoure !