Durant le Durbuy Rock Festival 2019, Metal Overload s’est rendu pour vous à la Friterie Snack Zen de Bomal pour interviewer le groupe de fritcore Baraka dans son milieu naturel. On vous propose du coup une interview pleine de graisse de frites, de Carapils et de metalcore.


Est-ce que vous pourriez vous présenter en quelques mots ?

Marcel Bagnole : Il faut savoir que Baraka c’est, comme on le dit souvent, du fritcore. Donc, il y a des frites, tout ce qui est gras, on aime parler de bières, on aime parler de frites, on aime parler de nos fiertés belges et « core » parce qu’il y a toute cette influence hardcore, metalcore, deathcore et encore et encore (référence à « Encore et Encore », fabuleux morceaux de Francis Cabrel que vous pouvez écouter ici).


Pourriez-vous nous parler de votre expérience aux Tremplins du Durbuy Rock ?

Marcel Bagnole : Alors on a ressenti beaucoup de sueur.

Ronny Deff : On a adoré le frigo rempli de Carapils. Ce frigo rempli de bière à notre arrivée, ça a quand même vachement joué en notre faveur.

Marcel Bagnole : Là on s’est dit : « On est pris au sérieux ».

Ronny Deff : On a pensé : « Putain on arrive et bam, on a un frigo rempli de Carapils ».

Marcel Bagnole : On s’est dit : « On est chez nous ».

Pierre Rapchat : Y’avait aiguille sous l’enroche.

Marcel Bagnole : Ah non on dit « Y’avait anguille sous roche ».

Georges Burne : On a kiffé quand même, c’est la première fois qu’on avait un retour positif.

Marcel Bagnole : Oui et pas que deux personnes ivres après un concert. Il n’y avait pas que des ivrognes. Il y avait quand même des gens qui avaient l’air de s’y connaître en musique.

Pierre Rapchat : Il y avait un jury qui est censé choisir des artistes. Ils étaient une quinzaine.

Georges Burne : On a vraiment été étonnés que des gens puissent aimer nos conneries, ça c’était la première réflexion.

Pierre Rapchat : Et du coup, moralité, si on peut continuer à faire des conneries et que les gens aiment bien, on ne va pas s’arrêter là.


Ça vous a fait quoi de jouer aujourd’hui?

Ronny Deff : On avait froid, donc ça nous a fait des frissons.


Est-ce que du coup vous encourageriez d’autres groupes à tenter l’aventure ?

Marcel Bagnole : Non, parce que si on encourage d’autres groupes, ces groupes-là, ils vont prendre notre place.

Tout le groupe : D’ailleurs, faudrait que tous les autres groupes arrêtent. Maintenant on est au Durbuy et vous n’allez plus y jouer, ça ne sert à rien à d’essayer. D’ailleurs, pour l’affiche de l’année prochaine au Durbuy Rock : Baraka premier groupe, deuxième groupe Baraka, troisième groupe Baraka. Ça fera un gain de temps parce que pas besoin de changer de back line, un gain d’argent pour les cachets, c’est que des bénéfices. Sinon on autorise Ultra Vomit à continuer mais en première partie de Baraka.

Un peu tout le monde aussi : D’ailleurs cette année, on voulait nous faire jouer en tête d’affiche à la place d’Ultra Vomit mais on a refusé. On aurait été trop saouls pour jouer. T’imagines : terminer le samedi mais on serait trop déglingués pour jouer.


Vous avez un morceau qui s’appelle « Black Dahlia Burger » qui fait penser au groupe Black Dahlia Murder. Vous avez eu l’occasion de les voir et de leur parler de votre chanson ?

Marcel Bagnole: On ne les pas encore croisés, mais on pense qu’ils sont un petit peu timides parce que je pense qu’ils ont créé le groupe par rapport à notre chanson. Je crois qu’ils nous ont vus de loin et ils n’ont pas osé venir nous parler. Ils étaient sûrement un peu gênés.

Gérard Menjoui : D’ailleurs, on va demander pour toucher des royalties.

Marcel Bagnole : En tout cas, je trouve que c’est un petit groupe bien prometteur. C’est dommage qu’on n’ait pas pu être là lors de leur tremplin parce que ça devait être sympa.


Parlons un peu de votre actualité. Vous nous avez fait une petite blague en annonçant la sortie de l’EP le 1er avril. Donc, quelle est la suite du programme pour 2019 ?

Ronny Deff : On a quand même quelques concerts en vue. Le samedi 27 avril, on joue au Zik Zak de Ittre avec Fleddy Melculy. Ensuite, le 8 juin avec Black Tartans au Canal 10 à Hautrage, ce n’est pas cher donc venez. Le 20 juillet, on joue au Cornwall de Tournai. Ensuite, tu vas sur Facebook et tu regardes les dates. Sinon le 17 novembre, on joue à La Guerre des Gaules.

Georges Burne : Après on va se reposer quand même un peu, le temps de faire l’album.

Ronny Deff : Ça fait 14 ans qu’on n’a toujours rien. Bon après il faut admettre qu’il y a eu 4 ou 5 ans où on n’a vraiment rien fait, c’était notre pause branlette.

Georges Burne : En fait, pour la petite histoire, on avait arrêté le groupe. On a recommencé pour les 30 ans de Marcel et moi, on a demandé aux autres s’ils acceptaient de refaire une date exceptionnelle juste pour nos 30 ans et donc on a répété pendant plusieurs mois. Et puis après, on a remis le couvert et c’est reparti, comme quand on était ados.


Le plus grand rêve de Baraka c’est quoi ?

Ronny Deff : Le Graspop, d’ailleurs c’est certain, l’année prochaine on y joue.

Pierre Rapchat : L’étape d’après c’est Wacken. Après une tournée aux States, puis ce sera sur la lune, je ne sais plus.

Georges Burne : Puis on reviendra au Smile quand même, juste pour rire.


Je vous laisse le mot de la fin.

Gérard Menjoui : Pickles

Ronny Deff : Chatte

Pierre Rapchat : Rhododendrons.

Marcel Bagnole : Cucurbitacées

Georges Burne : Caquelon et coquelicot

Pierre Rapchat : Désolidarisation. Anticonstitutionnellement

Ronny Deff : Merci Délia.


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