Est-ce que vous pourriez d’abord nous présenter un peu le groupe ?
Maxime: Nous sommes issus de deux anciens groupes qui se sont réunis de la région de Mons. Ces deux groupes s’étant terminés, nous avons décidé de monter un groupe ensemble et c’est là qu’est né Blackest Sunset.
Est-ce que les univers des deux anciens groupes étaient similaires à celui-ci ou être vous repartis sur quelque chose de tout à fait différent ?
Maxime: C’était plus ou moins dans la même « vibe » je dirais, entre le death metal et le metalcore.
Vous êtes qualifiés de blackened deathcore, vous êtes d’accord avec ça ?
Maxime: Certains d’entre nous ont des influences black metal qui transparaissent notamment dans certains riffs.
Vous aimeriez amener plus de riffs black metal dans vos compositions ?
Maxime: Ouai ça peut être sympa, un riff black de temps en temps dans un morceau de death, je trouve ça cool. Ce sont deux styles qui peuvent vraiment fonctionner ensemble.
Que prévoyez-vous pour l’année 2019 ?
Alexandre: Le grand changement c’est notre chanteur. Mors qui chantait sur notre dernier album « Kingdom of Sorrow » est parti vivre en Angleterre et donc nous avons dû le remplacer. Nous jouons maintenant avec Wim Jacobs qui jouait dans « Crimson Falls » et là on va plus se concentrer pour sortir quelques morceaux avec lui, peut-être des clips mais pas forcément un album de suite.
Maxime: Notre but principal dans l’immédiat est d’enregistrer un ou deux morceaux et de les clipper en autoproduction.
Qu’est-ce que vous pensez de jouer dans des festivals comme le Damned Soul ?
Maxime: Je trouve ça très bien. En plus c’est un très joli coin, comme j’adore la nature c’est parfait, habitant à Mons, ça change, c’est sympa. Les gens sont très sympathiques, on voit de nouvelles têtes.
Alexandre: On avait été étonnés du nombre de personnes à cette heure-là.
Maxime: On a joué assez tôt et on a été agréablement surpris.
Alexandre: Si nous on joue à Mons aussi tôt, je ne vais pas dire qu’il n’y aura personne mais, très peu de gens. Donc, on était parti sur une base négative parce qu’on jouait tôt mais quand on a vu tous les gens quand nous sommes arrivés, nous étions agréablement surpris.
Quels sont les thèmes que vous abordez dans votre musique ?
Maxime: Avec notre ancien chanteur c’était des textes plutôt déprimants.
Pour le futur, vous voudriez repartir sur ce genre de thèmes ?
Alexandre: Oui c’est une ambiance qu’on aime bien.
Quel serait votre concert de rêve ?
Maxime: Moi je dirais Behemoth.
Si vous pouviez changer une chose dans le milieu du metal en Belgique qu’est-ce que ça serait ?
Alexandre: Qu’il y ait moins de concerts. Là d’où on vient, il y a parfois deux concerts le même jour.
Julien: Il faudrait plus de salles pour faire plus d’activités en fait.
Maxime: Il y a beaucoup de concerts et c’est surchargé de petits concerts, pas tout le temps bien organisés. Et ça démotive peut-être les gens à aller en concert. Il y a 10 ans, il y avait quelque chose comme deux concerts metal par an à Mons et quand tu y allais, il y avait 500 peut-être 1000 personnes, mais c’était de qualité. Je préfère la qualité à la quantité.
Un dernier mot à nos lecteurs ?
Maxime: Venez nous voir, achetez un tee-shirt, achetez un album. Venez aux concerts.
Julien: Continuez à faire vivre les groupes et la scène.
Wim: Comme ils ont dit, il y a beaucoup plus de concerts mais moins de public parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont trop paresseux pour se déplacer. Avant les gens se déplaçaient plus même si les groupes n’étaient pas exceptionnels. Maintenant, les groupes sont devenus meilleurs mais il y a moins de gens.
En Flandres, les gens vont à de gros concerts de gros groupes mais ils vont moins à des festival DIY comme ici. Avant, c’était l’inverse.
Je pense que les groupes doivent continuer de jouer pour continuer d’attirer un maximum de gens et leur donner envie de revenir.