Nightwish. Véritable monument dans le monde symphonique, le groupe est sur le point de sortir son neuvième album studio, « Human :||: Nature ». C’est probablement l’un des disques les plus attendus de l’année. Pour l’occasion, nous avons eu la chance de rencontrer le mastermind lui-même, Tuomas Holopainen (claviers) et le multi-instrumentiste Troy Donockley pour discuter de cette sortie. Tous deux sont restés assez discrets sur leurs secrets, mais ils nous ont donné quelques indices pour mieux comprendre leur vision du groupe et la façon dont ils ont mené cette entité à ce qu’elle est aujourd’hui.
Vous avez mis cinq ans pour sortir ce nouvel album. Cinq ans pendant lesquels vous avez fait le tour du monde, réalisé des projets personnels, sorti un best-of, refait le tour du monde… Quel voyage ! A-t-il été difficile de revenir à la composition ?
Tuomas : Non, c’était merveilleux, en fait ! Après avoir terminé l’album précédent, « Endless Forms Most Beautiful », je me suis senti satisfait et je savais déjà, à ce moment-là, qu’il fallait prendre un peu de répit pour garder le tout intéressant. J’en ai parlé avec les autres membres du groupe et tout le monde était d’accord : « Prenons une année de congé ! » Parce que nous n’avons jamais pris de pause en vingt ans, c’était le moment. Nous avons donc pris cette année de congé et tous les membres du groupe ont fait leurs propres petits projets. Ensuite, nous avons fait cette tournée nostalgique spéciale, « Decades », en jouant nos morceaux plus anciens. C’était très amusant ! Mais à un certain moment de cette tournée, nous nous sommes à nouveau tournés vers l’avenir et j’ai commencé à composer des chansons, j’ai à nouveau apprécié le processus. Parfois, il faut donner du temps à ces choses, parce que la dernière chose que vous voulez faire est de vous forcer à créer et rien de bon ne sort de cette manière.
En général, comment travaillez-vous sur les nouvelles chansons ? Y a-t-il un secret pour créer un nouvel album de Nightwish ?
Tuomas : Une méthode secrète ? Non… (rires) Il faut juste ressentir quelque chose. Il est nécessaire d’être inspiré, il faut de bonnes histoires à raconter et, comme je viens de le dire, il ne faut pas créer si l’envie n’est pas là. C’est ça le plus important et aussi, il faut le faire pour soi-même, ne jamais suivre les tendances, ne pas imaginer ce que les gens pourraient penser de cela, même les autres membres du groupe. C’est la seule façon de garder l’art, la musique qui est créée, authentique et réelle. C’est le principe de base de mon travail d’écriture et aussi, simplement, apprécier le processus.
Avez-vous écrit cet album l’année dernière ou avez-vous rassemblé les idées au cours des cinq dernières années ?
Tuomas : J’ai commencé à collecter les idées au début de 2018, pendant la tournée « nostalgique ». Cela a pris environ un an, puis j’ai commencé à discuter des thèmes avec les autres membres, j’ai montré quelques paroles, et tout le monde s’est montré favorable. Ce n’était pas vraiment de l’écriture de chansons, c’était plutôt de la collecte d’idées. Puis, l’année dernière, de janvier à mai, j’ai écrit toutes les chansons. Donc, dans l’ensemble, cela a pris environ un an et demi.
Tu es le compositeur principal, mais pour les paroles, as-tu partagé le travail avec quelqu’un d’autre dans le groupe ?
Tuomas : Eh bien, pour cet album, j’ai fait toute la musique et les paroles.
« Human :||: Nature ». Cela sonne vraiment comme un concept, alors que peux-tu me dire à ce sujet ?
Tuomas : Je n’appellerais pas ça un album concept, parce que toutes les chansons sont individuelles, mais c’est un album thématique, car il y a un thème récurrent qui traverse toutes les chansons… En fait, je n’aime pas utiliser le mot « concept ». Nous en avons parlé hier, c’est plus un album thématique, parce que les chansons ne sont pas reliées entre elles de manière à raconter une seule grande histoire.
C’est peut-être plus le cas pour la deuxième partie de l’album, alors ? J’ai lu que c’est une lettre d’amour à la Terre, c’est bien ça ?
Tuomas : C’est une belle façon de le dire. Je pense que c’est la lettre d’amour de Nightwish à la planète Terre. Et je la considère comme une seule chanson, pas huit. Nous mettons juste les index entre les différentes parties si les gens veulent passer à leur partie préférée, ça rend les choses un peu plus faciles, mais il faut vraiment la considérer comme une seule chanson.
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire cela ? Qu’est-ce qui vous a inspiré ?
Troy : Nous sommes très intéressés par le monde, l’humanité, la science et tout ce qui s’y rapporte d’une manière holistique. Nous sommes très engagés dans ce domaine. Et nous aimons en parler quand nous sommes ensemble. C’est aussi une sorte de prolongement de « The Greatest Show On Earth », qui était le dernier morceau de notre dernier album (« Endless Forms Most Beautiful », 2015). Et il se transforme magnifiquement en « Human :|| : Nature ». Mais ces choses ont juste évolué. On fait les choses comme elles doivent être aujourd’hui, et ça ne va pas changer. Tout est dans un état de flux, n’est-ce pas ? Un flux musical.
Tuomas : Je suis toujours surpris de constater que les gens pensent que nous calculons ces choses avec beaucoup de soin. Comme si avant de commencer à faire un album, nous pensions à l’avance : faisons un album plus lourd, prenons cette direction, faisons ceci ou cela… Ce n’est jamais comme ça, c’est un flux d’esprit. On choisit juste quelque chose qui nous intéresse et on part de là.
Troy : C’est ça ! Et alors quelque chose de magique se produit. C’est pourquoi, avec cet album, nous avons exploré de nouveaux sons. Il y a beaucoup de directions que nous n’avions jamais prises auparavant. Et encore une fois, ce n’était pas une décision consciente car nous n’avons pas choisi ce que nous allions faire, comme les harmonies en trois parties sur chaque chanson. Cela nous a juste dit ce que nous devions faire. La direction nous a été donnée à travers la musique, à travers les chansons.
Tuomas : C’est une bonne façon de le dire. Vous devez écouter les chansons, ce qu’elles vous disent réellement et comment voulez-vous qu’elles soient présentées. Elles ont une essence qui leur est propre.
Troy : Elles ont une vie qui leur est propre. Une fois que la chanson commence, ce qui est la base de tout, c’est comme le feuillage, les fleurs et les plantes qui commencent à pousser autour, depuis sa source et toutes les fleurs et les plantes représentent tous les arrangements et les couleurs que nous apportons. Mais elles se développent en quelque sorte à partir de la chanson, à partir de la musique. Et c’est l’une des choses vraiment excitantes pour nous dans Nightwish, c’est que nous ne nous voyons pas limités. Avec cela, il n’y a pas de limites pour nous. Je veux dire que le deuxième disque est un contrepoint au premier. Mais certaines personnes peuvent penser qu’il est vraiment bizarre de présenter huit chansons comme une suite orchestrale massive, mais entre nous, c’était la chose absolument naturelle à faire et la seule à faire. Et cela devait être fait comme je le vois, comme une chose à venir. C’était inévitable. On le savait depuis longtemps, surtout sur un sujet aussi noble que la nature et le monde.
Ma question suivante porte sur le titre « Noise ». D’après ce que vous venez de dire, il semble que ce soit un pur hasard que cette chanson sonne vraiment comme du Nightwish ?
Tuomas : Ce n’est pas calculé.
Donc, cela n’a rien à voir avec le fait de vouloir rassurer les fans ?
Tuomas : Non, nous ne pensons pas du tout à ce genre de choses. Mais quand il y a un auteur-compositeur principal dans le groupe, il a ses manières, pour ainsi dire. C’est la même chose avec tous les artistes du monde.
Troy : C’est vraiment le cas et c’est identifiable. C’est intrinsèque à Nightwish que Tuomas écrive les chansons et il serait fou d’essayer de lui enlever son noyau, son essence en essayant d’être autre chose. C’est une autre chose à laquelle nous croyons fortement, c’est la liberté de l’art, la liberté de faire exactement ce que nous voulons sans la considération de la critique ou de l’adulation, des compliments tout le temps. Cela n’a aucun intérêt. Nous devons juste faire la musique que nous aimons pour être nous-mêmes et espérer que les gens aient les mêmes sentiments que nous.
Tuomas : Un groupe ne devrait jamais être emprisonné dans un genre qui doit sonner comme ceci ou cela. Cela n’existe pas. Un groupe, c’est un ensemble de personnes qui font exactement ce qu’elles veulent faire.
Oui, mais je pense qu’il y a des groupes qui ne sont pas comme ça, qui font ce que leurs fans veulent entendre.
Tuomas : Oui, mais je dois juste être poliment en désaccord avec eux. Je ne pense pas qu’un groupe artistique ait besoin d’être lié à un certain genre ou à une certaine façon de faire les choses.
Troy : Nous ne le sommes certainement pas. Et je pense que c’est ce qui fait, même objectivement, de Nightwish quelque chose de vraiment intéressant, une entité. Je n’y pense même plus comme à un groupe. C’est un véhicule pour la liberté de l’art et de la musique.
Donc, vous avez sorti « Noise » au début du mois et vous avez déjà atteint presque 2 millions de vues sur YouTube. Est-ce une surprise ?
Tuomas : Je n’y ai pas pensé à l’avance, donc je ne sais pas. C’est un grand nombre, donc… Ça m’a fait l’effet « waow ». Je ne m’attendais à rien, alors ça m’a juste fait lever les sourcils.
En général, n’êtes-vous pas sensible aux statistiques sur le web, aux commentaires ou aux réactions des fans ?
Troy : Oh, non. Je pense que vous vous mettez dans le pétrin si vous commencez à trop vous impliquer et à croire au battage médiatique, à croire Internet… C’est un monstre ! J’ai regardé les commentaires et des choses comme ça sur le web, et c’est toujours la même chose : celui-là dit que c’est brillant, celui-là dit que c’est de la merde. Celui-là dit que c’est fabuleux, celui-là dit que c’est pourri. Vous devez être en dehors de tout ça pour observer et ne pas se laisser influencer sur ce que vous faites. Sinon, il y a de quoi devenir fou.
Tuomas : Une chose que j’ai faite en écrivant les paroles de la chanson « Noise », et c’est quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, et je l’ai fait délibérément : j’ai passé environ une semaine dans les forums de discussion et les sections de commentaires de YouTube sur Internet, juste pour me plonger dans cette obscurité, pour pouvoir écrire ces paroles comme elles venaient.
Troy : Vraiment ?
Tuomas : Oui. Je suis allé sur les forums de discussion de Nightwish, j’ai lu tout ce qui était sur notre page Facebook. En étant là pendant une heure, j’avais l’impression d’avoir pris une douche et d’avoir le cerveau rincé, mais il fallait que je le fasse et voir ce monde pour pouvoir créer la chanson.
Troy : Génial ! Je ne savais pas que tu avais fait ça. Vraiment, c’est la façon parfaite de le faire.
Les gens sur Internet sont toujours en train de parler, de donner leur avis,…
Tuomas : Ça en fait partie, non seulement cela, mais aussi le flux constant d’informations en provenance de partout.
Troy : Cela vient de tous les côtés, et trouver seulement un grain de vérité dans tout ce qui se trouve sur Internet… Il y a tellement de bruit pour trouver la vérité, c’est une chose vraiment difficile à faire. C’est une compétence, en fait, il faut l’apprendre. Et l’ironie, c’est que vous ne pouvez pas apprendre à traverser le bruit sans ce bruit. Vous ne pouvez pas le faire sur Internet, vous devez le faire en dehors d’Internet.
Tuomas : Pour certaines personnes, Internet est un oreiller public duquel ils se servent pour hurler. Et comme tu l’as dit, il est très difficile de trouver la vérité dans tout ce bruit. Et les fausses nouvelles circulent beaucoup plus vite que les vraies.
Troy : Oui, les mauvaises et les fausses nouvelles sont celles qui ont le plus de pouvoir.
Je pense qu’on pourrait faire une interview complète sur la vidéo que vous avez sorti. Est-ce que l’idée, l’histoire, vient du groupe, de vous ?
Troy : Oui, ça vient de nous. Et encore une fois, on parle beaucoup de ce genre de choses, ça nous intéresse vraiment et on adore ça. Donc, oui, tout cela est né d’un énorme intérêt de notre part.
Tuomas : Et puis, le réalisateur de la vidéo, Stobe Harju, y a aussi mis beaucoup de ses propres idées en termes d’éléments visuels.
Et pouvez-vous me dire quels sont vos personnages ? Les avez-vous choisis ?
Tuomas : En fait, ils ont été écrits par le réalisateur et c’est à vous de les interpréter. Si nous entrons trop dans les détails ici, cela enlèverait quelque chose à l’expérience du visionnage de la vidéo.
Troy : Cela causerait encore plus de bruit ! (rires)
Même si le sujet est assez sombre ici, je suppose que vous vous êtes amusés pendant le tournage.
Troy : Eh bien, Tuomas avait une très mauvaise toux. Il avait un rhume très agressif. Alors il s’est assis dans le bain, couvert d’huile, se sentant vraiment mal avec un masque à gaz. Et je partais, j’allais prendre mon vol de retour, et je l’ai regardé et il était comme… (Troy a fait une drôle de tête, les deux rient)
Tuomas : J’ai headbangué dans cette baignoire, oui, avec toute cette huile… A la fin de la vidéo, vous pouvez en fait voir un aperçu de moi sans le masque à gaz brandissant mon canard en caoutchouc en dans les airs. C’est donc la révélation que l’on peut voir.
Et vous avez deux nouveaux membres dans le groupe, maintenant ?
Tuomas : Qui ? !
Troy : Elle veut dire la petite fille et la grande fille… Ce sont des actrices qui ont été amenées par le réalisateur.
Je croyais que la petite fille était la fille de Floor.
Tuomas : Oh non, elle ne ferait jamais ça ! Mais en fait, la fille blonde, c’est probablement la plus célèbre star finlandaise d’Instagram, Jessica Edström. Elle a d’ailleurs accepté de venir se parodier dans la vidéo.
D’autre part, vous avez travaillé avec « notre » Tim Tronckoe pour les photos de l’album…
Tuomas : Oui, le bon vieux Tim ! C’est un vrai artiste !
Comment l’avez-vous choisi ?
Tuomas : Nous avions déjà travaillé avec lui pour quelques séances photos et nous avons simplement aimé sa personnalité et sa façon de prendre des photos.
Troy : Et il est rapide, c’est vraiment incroyable ! Parce que nous sommes passés par des photographes qui ont pris des heures et des heures et qui ont pris beaucoup trop de photos parmi lesquelles choisir. Tim s’installe et c’est tout ! C’est vraiment rafraîchissant à voir.
Tuomas : Et il est toujours très bien préparé. Tout avait été mis en place quand nous sommes allés là-bas et cela a pris environ 15 minutes.
Troy : Nous avons fait des prises de vue à différents endroits, mais pour le Musée d’Histoire Naturelle où nous avons fait les prises de vue avec Tim, il y est allé plus tôt quand c’était plein de public, c’était rempli de touristes. Et il a vérifié les angles et allumé les lumières… Il est tout simplement brillant et c’est aussi un gars très gentil.
C’est une question que la plupart des artistes détestent, mais je la pose quand même : avez-vous déjà une chanson préférée de ce nouvel album ?
Tuomas : Non.
Troy : Non, aucune chance. Nous avons des moments préférés, mais pas de chanson préférée, ce n’est pas possible. En plus, contrarierait les autres chansons. (les deux rient)
Une chanteuse m’a dit un jour que ses chansons étaient comme ses enfants, qu’elle ne pouvait pas préférer un de ses enfants.
Troy : Oh oui, c’est une chose courante chez les auteurs de chansons, ils disent toujours ça.
Tuomas : Ils disent aussi ça à propos de leurs albums, qu’ils sont leurs enfants. Je comprends un peu la métaphore mais c’est un peu ringard, je pense.
Donc, je ne peux pas vous demander si vous avez une chanson préférée de toute l’histoire de Nightwish ?
Tuomas : Ces choses changent avec le temps. Je veux dire, tu pourrais me demander quelle chanson j’apporterais avec moi sur une île déserte, peut-être que je pourrais répondre. Mais une seule favorite, ce n’est pas possible de la choisir.
Sais-tu laquelle tu aimerais emmener sur une île déserte, alors ?
Tuomas : Je pense que ce serait « The Greatest Show On Earth ».
Troy : Pareil.
Vous jouez souvent en Belgique, y a-t-il des choses particulières que vous aimez ici ?
Tuomas : J’aime bien Tim !
Troy : Je l’aime bien aussi. Et j’aimais bien le magasin d’alimentation du coin, vraiment bien. (Je crois qu’il parle du Carrefour Market près de l’hôtel, en fait)
Tuomas : J’aime aussi beaucoup Hercule Poirot, c’est un Belge et c’est probablement mon truc belge préféré. Mais oubliez sa nouvelle version, David Suchet était le meilleur.
J’ai donc eu la chance d’écouter votre nouvel album juste avant, ce qui était un peu difficile. Mais une chanson a particulièrement retenu mon attention : « Harvest ». Elle sonne complètement différemment et m’a presque fait penser à une chanson de Disney, d’une manière positive. Qu’est-ce qui vous a inspiré cette chanson ?
Tuomas : C’est intéressant de voir que tu la vois de cette façon. C’est une chose merveilleuse dans les interviews, c’est qu’on obtient beaucoup d’approches différentes, beaucoup de réponses différentes aux chansons. Pour nous, personnellement, je ne vois pas ça du tout.
Troy : Je vois quelque chose de plus fédérateur et classique avec « Harvest ». Pour moi, la nature de la chanson, c’est une chanson folk classique, c’est l’essence même de ça. C’est le genre de morceau où l’on attend avec impatience le refrain parce qu’au niveau communautaire, les gens veulent avoir un refrain qu’ils peuvent chanter ensemble et « Harvest » est l’un d’entre eux. J’imagine que ce sera un des moments préférés du public et qu’il sera intéressant de l’entendre chanter. En même temps, « Harvest » est plein de mouvements musicaux incroyables. C’est splendide et c’est délicat, et c’est à la fois bizarre, difficile et vraiment facile. C’est un peu tout ce qu’il y a là-dedans, non ?
Tuomas : Et une fois que tu auras compris les paroles et que tu auras réécouté la chanson, ça peut changer ta perspective sur ce qui se passe. Tout sera certainement plus clair. En fait, ce n’est vraiment pas juste pour tout le monde d’écouter l’album une fois et de devoir s’en faire une opinion.
Je n’ai pas reconnu la voix de Marco sur l’album…
Tuomas : Il chante sur chaque chanson de l’album, sauf sur « Procession » et il fait les chœurs. Il chante également la dernière chanson, « Endlessness ». C’est un peu comme son show solo sur l’album.
Troy : Eh bien, il la chante assez intensément quand on l’écoute à nouveau, il la chante avec un peu de venin dans sa voix, en fait. Mais les refrains sont magnifiques et il y a un merveilleux contraste entre le refrain et les couplets. Quand tu l’entendras à nouveau, tu verras.
Je vous remercie. J’ai donc une dernière question pour vous qui n’a rien à voir avec Nightwish, mais prévoyez-vous une nouvelle sortie avec Auri dans le futur ?
Tuomas : Oui !
Troy : Définitivement oui, nous avons de la matière pour Auri. Quand le vaisseau de Nightwish accostera, nous en descendrons et nous ferons plus d’Auri.
Tuomas : Je pense qu’une sortie en 2021 est possible.
Est-ce que vous prenez parfois de vraies vacances, sans musique ?
Troy : Nous avons eu une année de vacances il y a cinq ans, mais nous avons des aventures en dehors de la musique… Même si la musique est toujours un peu là, nous avons des aventures.
Photos : Tim Tronckoe
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