Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?

Our Common Sense est collectif assez jeune qui joue de la musique avec une touche de genre plus « heavy » depuis 2014. Nous ne pouvons pointer un seul et unique genre qui décrirait totalement notre musique, mais, si nous devions choisir, nous dirions que nous jouons du post/stoner metal avec une touche de voix post-hardcore. Nos influences sont Karma To Burn, Steak Number, Eight, Prong, Truckfighters, Orange Goblin, Bring Me The Horizon et bien d’autres…

Dans les premières années, (2014-2016) Our Common Sense était connu comme un groupe instrumental.Les frères Baetslé et un ami on créé un projet avec leur amour pour la musique. Environ trois ans se sont écoulés et suite aux changements de musiciens, Jelle, Seppe et Glenn ont accueilli leur second guitariste, Stijn qui ajouté le genre stoner au son heavy metal de Our Common Sense. Au début 2017, le groupe a atteint son line up actuel en ajoutant les voix de Thomas pour commencer l’écriture de leur premier EP.

En ajoutant les cris sauvages de sa voix empathique, OCS ont laissé leur statut de groupe instrumental derrière eux. Ces sons variés se sont combinés en un genre indéfinissable avec des traces de stoner rock, de post-metal et de sludge. A cause des changements de line up, Our Common Sense a un son plutôt élégant. Quand on nous demande dans quel genre en particulier nous nous situons, ce serait le post-stonermetal. Simplement à cause des nombreuses influences post et stoner que notre groupe a traversé.


Qu’en est-il de votre dernier album « Mankind’s Worst To Know » ?

Les apports variés de différents genres ont conduit à l’enregistrement de Mankind’s Worst To Know en mars 2018. L’Ep contient cinq chansons qui raconte l’histoire de notre société contemporaine et de la manière dont nous la vivons;  comment les yeux suivent chaque mouvement que nous faisons et à quelle vitesse les gens jugent nos croyances, en nous laissant derrière et nous jetant la première pierre.

Nous préférons voir cela comme une grand métaphore. Se faire jeter la première pierre, c’est une manière de dire qu’il est impossible de se débarrasser des stigmates que quelqu’un reçoit pour ne pas marcher dans les rangs de notre société. C’est dommage mais nous ne pouvons pas échapper à la vision de ceux qui sont au dessus de nous.


Comment votre album a-t-il été reçu après ces 3 mois ?

Nous sommes ravis des retours que nous avons reçus. Nous ne nous attendions pas à obtenir une note de 8/10. C’est facile à dire que nous sommes heureux de voir que notre EP a reçu de très bonnes critiques dans le Benelux.

Quand il s’agit de vendre des copies physique, la plupart du temps, nous vendons quelques albums après nos concerts. Bientôt, il sera même possible d’acheter un package contenant les premiers t-shirts officiel avec ou sans l’EP.


Quels sont vos plans pour le futur ?

Nos plans pour le futur proche ne sont pas spectaculaire. Nous essayons de faire autant de concerts que possible et nous essayons d’en tirer le meilleur, obtenir le plus d’expérience possible.

D’un autre côté, nous avons déjà commencé à écrire des chansons pour notre prochain album. Quand sera-t-il disponible ? Nous ne le savons pas nous même mais nous nous volons écrire environ 30 chansons pour en sélectionner 10 ou 11 pour l’enregistrement.  Nous voulons que tout fan de metal, rock ou hardcore y trouve quelque chose.


Quel serait votre concert de rêve ?

Un de nos rêves est de nous produire au Roadkill Festival, un petit festival près de notre ville natale. Cela devient de plus en plus grand chaque année et ça serait un plaisir d’y jouer.

Notre concert de rêve serait au Groezrock, au Graspop ou au Rock Am Ring si on pense aux concerts à l’étranger.


Si vous pouviez changer une chose dans l’industrie musicale, laquelle serait-ce ?

Eh bien, c’est une question difficile parce que l’industrie musicale change constamment. Mais essayons de le dire ainsi: ces dernière années les genres les plus heavy on complètement disparu des radios mainstream.

Avant, il y a avait des programmes tard le soir sur Studio Brussel où l’on pouvait entendre les meilleurs groupes belges. C’est dommage mais c’est aussi une bénédiction parce que ça a forcé les groupes à penser de manière créative en expérimentant différents gens. L’underground est à nouveau florissant et nous pensons que les genres heavy vont renaître sur la scène plus classique.

Peut-être qu’on ne veut rien y changer, laisser les choses comme elles sont. C’est toujours facile de montrer du doigt et de demander du changement. Peut-être que nous voudrions tout de même changer la vision capitaliste de la musique d’aujourd’hui. Pour certaines personnes la musique est un business, et tant que ça se vend, ils se fichent de la qualité. La musique était sensée être un art, malgré tout avec les changements économiques récents, c’est devenu un bien économique.


Qu’est-ce que vous aimez dans le fait de jouer de la musique ?

Ce que nous aimons le plus varie pour chacun d’entre nous. Mais ce que nous aimons tous, c’est de se réunir, faire de la musique et jammer jusqu’à ce qu’on ait une nouvelle chanson ou des morceaux de chansons. Nous préférons faire de la musique ensemble.

Quand il s’agit de se produire en live, nous pensons que c’est notre chanteur qui apprécie le plus d’être sur scène. Il essaye de parler au public à chaque instant, au sens propre comme au sens figuré.

Et bien entendu ce que nous aimons tous, ce sont les sourire et les mouvements dans la foule quand nous sommes en concert.


Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Restez fidèles à ce que vous écoutez et ne laissez pas les autres gens vous dire que ce que vous écoutez n’est pas leur tasse de thé.

Pour terminer cette interview, si vous êtes intéressés par notre travail, venez nous voir sur Facebook, Spotifiy, YouTube et dites-nous ce que vous pensez de notre musique, ce que vous aimez, ce que vous voudriez voir changer.

Nous aimons toujours recevoir des feedbacks.

Vous voulez en savoir plus sur Our Common Sense ?