Ce samedi 13 avril, le soleil était au rendez-vous. C’est donc lunettes de soleil sur le nez que je prends la route en début d’après-midi pour le Gullegem Metal Fest. L’événement a lieu sur deux jours, vendredi et samedi, avec pas moins de douze groupes à l’affiche. Ayant déjà un autre concert de prévu le soir, je ne passe sur le fest que pour quelques heures et je raterai malheureusement la tête d’affiche, Bark, qui m’avait fait forte impression au Hell’s Balls Belgium quelques mois auparavant. Le samedi matin, trois groupes étaient également en battle pour tenter de décrocher une place en ouverture l’année suivante.

Le Gullegem Metal Fest (GMF pour les intimes) prend place dans une petite commune de la Flandre-Occidentale, à quelques kilomètres de Courtrai. L’événement existe depuis des décennies mais a connu une longue pause, de 2004 à 2022. Chaque année, c’est tout une équipe de passionnés qui s’activent pour faire résonner les meilleurs riffs metal dans le monument protégé « Dwarsschuur van’t Goet in Wynckele ». Un grand merci pour l’accueil et l’accréditation !

Cobracide

A mon arrivée, je découvre un endroit chaleureux, déjà bien fréquenté pour l’heure. A l’extérieur : le bar, un espace détente sous tente et un duo de DJ perché en haut d’une tour et chargé de maintenir l’ambiance pendant les changements de plateau. Une fois mon pass photo récupéré, je m’aventure dans l’immense grange qui abrite le cœur du GMF : une scène aux dimensions fort raisonnables surplombée par un immense drapeau avec une tête de mort, et très bien équipée niveau lights et son. Les brugeois de Cobracide, vainqueurs de la battle de l’année dernière, sont en train de secouer la grange avec un thrash death metal bien exécuté. Les cinq jeunes musiciens se montrent très à l’aise devant un public attentif pour défendre leurs compositions, ils ont clairement mérité cette place sur la scène du GMF.

Cathubodua

Le deuxième groupe à fouler la scène du Gullegem Metal Fest ne m’est pas inconnu puisque c’est déjà la troisième fois que je les vois cette année (et nous ne sommes qu’en avril !). Une fois de plus, Cathubodua m’emporte dans son univers épique symphonique dès les premières secondes. Malgré un style musical un peu différent sur une affiche orientée thrash / death / brutal, le groupe se met rapidement le public dans la poche grâce à l’énergie débordante que déversent les six musiciens.

Fractured Insanity

Changement radical d’ambiance avec Fractured Insanity et leur brutal death metal. Les premières grosses bousculades dans le pit apparaissent, fortement encouragée par un chanteur bassiste au regard perçant.

C’est sur cette douce mélodie que ma courte visite au Gullegem Metal Fest s’achève. Un grand bravo aux organisateurs, le timing était respecté à la minute près, l’ambiance était on ne peut plus conviviale et la scène est vraiment chouette. On ne serait pas contre revenir plus longuement sur une prochaine édition !